L’œuvre de Nan Goldin est inséparable de sa vie.
Marquée par le suicide de sa sœur en 1963, elle évolue tout au long de son existence dans divers milieux qui nourrissent sa créativité. Ses photos prises sur le vif documentent une époque : drogue, prostitution, mouvement gay et lesbien, violence conjugale, crise du sida dans laquelle nombre de ses amis disparaissent.
En marge d’une amérique middle class hétéro aux horaires fixes, elle produit le portrait écorché sur son entourage direct, elle inclus. Son désintérêt pour la domination technique, doublé d’une approche émotionnelle de l’acte photographique, en ont fait une artiste contemporaine importante.
Nan Goldin vit depuis 2007 entre Londres et Paris. Son travail évolue vers des ambiances moins destructrices et plus tendres que ne l’étaient ses travaux des années 80.